Si le DevOps a permis de répondre à la difficulté croissante du développement logiciel, les besoins en matière de sécurité continuent d’évoluer. En effet, avec le nombre d’acteurs qui augmente rapidement, les nouvelles technologies développées et les environnements plus modernes, il est recommandé de passer au DevSecOps.
Lorsque les projets de développement sont lancés, d’autres développeurs s’y ajoutent. La base du code augmente et son architecture devient plus complexe. Ces changements entrainent le ralentissement du cycle de développement logiciel (SDLC). C’est pour cette raison que les techniciens ont proposé les approches agiles, microservices et DevOps.
Cependant, lorsque les équipes se multiplient, la granularité et la multiplicité des environnements de travail entrainent des problèmes de sécurité. Pour éviter un ralentissement du processus et pour une protection plus adaptée, vous avez besoin du DevSecOps.
Première phase : la planification
La planification est une étape cruciale pendant laquelle il faut répondre à des questions importantes concernant la sécurité des données, le contrôle d’accès et l’infrastructure réseau. Pour accélérer la réplication de chaque volet précité, il convient d’ajouter une automatisation et un système de sécurité.
Le contrôle d’accès consiste à exploiter les outils IaC (Infrastructure as Code) pour déterminer les différentes catégories, rôles et permissions avec du code. L’ajout de différents plug-ins permet une meilleure gestion des utilisateurs sur d’autres plateformes telles que GitHub. Il faut déterminer les divers groupes, les rôles et les autorisations dans le code pour faciliter les mises à jour de contrôle d’accès. Les modifications se font plus rapidement grâce au système « as code ». Par exemple, si vous voulez intégrer un nouveau membre d’équipe, vous n’effectuez la modification qu’une fois pour qu’elle apparaisse dans le groupe AWS et dans un groupe GutHub.
Si cette organisation complexe requiert des contrôles d’accès plus stricts pour une meilleure sécurité, vous pouvez utiliser des équipements d’automatisation. Ces outils sont efficaces parce qu’ils réduisent les erreurs susceptibles d’être commises.
Une fois que vous disposez d’une infrastructure adaptée, vous devez vous concentrer sur les données. Il convient d’établir un cryptage des données pour sécuriser le système de stockage. Il est également recommandé de renforcer la sécurité du transport pour que le trafic en transit vers les bases de données soit parfaitement sécurisé. Si vous disposez de plusieurs équipes agiles, pensez à automatiser votre pipeline. Par exemple, avec les buckets, il faut mettre en place une solution générique pour assurer la vérification de la permission du bucket avant le déclenchement d’un évènement programmé. Si le système est violé, vous devez le corriger au plus vide à l’aide du code. Ensuite, le propriétaire est automatiquement informé. Il s’agit du DevSecOps.
Comment se déroule le développement ?
Pour maximiser la sécurité, vous devez vous concentrer sur les trois points suivants au cours de l’étape de développement :
- Sécurité du code ;
- Sécurité de l’intégration continue ;
- Sécurité des images de conteneurs.
Aucun dépôt ne doit être accessible au public, tous les éléments confidentiels doivent être bien sécurisés. Si vous travaillez avec plusieurs équipes, avec une configuration agile et microservices, pensez à automatiser les tâches répétitives et fastidieuses pour éviter les erreurs. Votre SDLC ne sera pas ralenti. N’hésitez pas à recourir à un outil d’analyse statique du code pour déceler les secrets. Dès le départ, réduisez les risques en incluant un système de détection dans votre pipeline de CI que vous inclurez au Workflow d’alerte.
Continuez à bien vérifier le volet sécurité au cours des phases d’intégration et de déploiement. Lors de l’étape de maintenance, vous devez songer aux playbooks de réponse aux incidents. Ce sont des éléments très importants du DevSecOps. Les playbooks sont un ensemble de mécanismes qui permet de résoudre les problèmes de sécurité de manière cohérente dans des délais plus courts.
À travers ce bref aperçu des possibilités d’automatisation de la sécurité, il est déjà visible que l’intégration de la sécurité automatisée dans le DevOps améliore la vitesse générale du SDLC ainsi que son niveau de sécurité. Il convient donc de sauter le pas pour passer au DevSecOps.
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