Avec la nouvelle vague de propagation du Covid-19, les autorités compétentes ont décidé de fermer les commerces considérés comme non essentiels à compter du 30 octobre 2020. Les professionnels concernés n’ont pas tardé à se manifester et à énumérer les nombreuses pertes occasionnées par cette nouvelle fermeture. Afin de répondre à ces plaintes, le gouvernement a décidé de faire un geste pour les aider à mettre en place un système de « click and collect ».
Développer votre site web : plusieurs solutions pour faire du click and collect
D’après les statistiques récentes, seule une PME (ou TPE) sur trois dispose d’un site e-commerce pour vendre en ligne. Crise sanitaire oblige, actuellement, les commerces de proximité sont obligés de trouver une solution pour continuer leurs activités sans ouvrir leur boutique physique.
Certains commerçants de produits alimentaires ont décidé d’utiliser l’application Shapper qui permet de faire du click and collect. Les boutiques spécialisées dans l’habillement affichent un retard en matière de numérisation de leurs services de vente. Dans tous les cas, les professionnels qui se sont déjà lancés ont assuré que ce système leur permet de continuer leurs activités. Ils ont même décidé de maintenir la vente en ligne ou à travers une application lorsque le Coronavirus ne sera plus d’actualité.
click and collect : une solidarité dans certaines localités
Les commerçants ne veulent pas rater les fêtes de fin d’année : en effet, ils réalisent une grande part de leurs chiffres d’affaires pendant ces périodes. Les demandes de création de sites e-commerce s’accroit actuellement de 10 % à 15 %. Chez Orange, les ventes de sites e-commerces « clé en main » ont doublé en moins d’un mois et le nombre de clients qui demandent le raccordement à la fibre a augmenté de 60 % en une année.
Dans certaines villes françaises telles que Le Mans, La Rochelle, Limoges, Lorient, etc., des regroupements de commerce ont décidé de s’organiser autour d’un portail virtuel unique. On assiste à la mobilisation de la Mairie ou bien de La Poste, à travers sa filiale « Ma Ville, mon shopping ». Les communes disposent alors de plateformes qui permettent aux e-commerçants de proposer leurs produits. La commune se charge du paiement pour que tous les magasins de proximité puissent s’inscrire gratuitement, disposer d’une vitrine en ligne et profiter d’une solution de livraison, en contrepartie d’une commission sur chaque vente.
Selon les responsables de « Ma ville Mon shopping », ce type de solution est déjà disponible dans 270 communes et 1 300 commerces s’y sont déjà inscrits. Ils reconnaissent que le confinement a considérablement boosté la vulgarisation de ce service. Les objectifs de la transformation numérique sont largement dépassés parce que les résultats escomptés sur 5 ans sont déjà là.
Une aide financière de 500 euros proposée par le Gouvernement
Pour soutenir les entreprises impactées par le reconfinement, le gouvernement a pris des initiatives comme l’appel à projets : les professionnels du numérique qui proposent des services de création de sites ou d’applications peuvent faire des offres gratuites ou afficher des tarifs préférentiels en guise de solidarité.
Une enveloppe de 100 millions d’euros sera également dédiée à la digitalisation des TPE et des PME. Ainsi, les commerces concernés par la fermeture administrative à cause du Coronavirus pourront demander une aide de 500 euros pour le développement de leur site web.
D’après Bruno Lemaire, 120 000 entreprises pourront en profiter. Cependant, la Fédération nationale de l’habillement déplore cette intervention tardive, alors qu’elle a déjà proposé un plan au mois d’août 2020 en demandant une aide de 150 millions pour la transition digitale des magasins de vêtements.
Quoi qu’il en soit, la création de sites e-commerce est désormais vitale, étant donné que l’issue de cette crise sanitaire demeure toujours aléatoire.
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